Les conséquences de la disparition des abeilles

Les conséquences de la disparition des abeilles

Les abeilles ont un rôle crucial pour le bon fonctionnement de notre planète.
Dans cet articles, je vais vous expliquer pourquoi cela aura des conséquences dévastatrices sur notre planète et quelles sont les conséquences de la disparition des abeilles.

 

 

 

 

 

Photo de Julia Volk sur Pexels.com

 

 

 

 

Les abeilles

 

 

 

 

1 ) L’abeille domestique

 

 

 

 

 

Photo de Hiu1ebfu Hou00e0ng sur Pexels.com

 

 

 

 

L’abeille domestique, Apis mellifera, est un insecte de l’ordre des Hyménoptères qui comprend plus de 100 000 espèces.
Elle appartient à la grande famille des Apoïdes. Ses caractéristiques sont les suivantes :
– ils possèdent une longue langue pour recueillir le nectar,
– ils disposent, sur les pattes arrières, d’un astucieux système pour entreposer le pollen,
– ils sont poilus.

 

 

 

 

Les abeilles vivent en colonie. Elles forment une société très organisée, un peu comme une grande entreprise.
Autour de la reine, dont la tâche unique est de pondre et pondre encore, jusqu’à 50 000 ouvrières s’activent avec ardeur.

 

 

 

 

 Durant leur existence, les abeilles exercent jusqu’à sept fonctions différentes : nettoyeuse, nourrice, architecte, manutentionnaire, ventileuse, gardienne et butineuse.

L’espérance de vie des ouvrières varie selon les saisons :

 

 

 

 

  • de 30 à 45 jours pour les abeilles au printemps et en été,
  • plusieurs mois pour celles qui naissent à l’automne et permettent à la colonie de survivre à l’hiver et redémarrer le cycle.

 

 

 

 

Au cours existence et de leur maturation physiologique, les abeilles changent de rôle.

 

 

 

 

2) Les abeilles ont un rôle crucial pour l’environnemment

 

 

 

 

les abeilles favorisent la pollinisation des plantes sauvages et cultivées et sont sensibles aux traitements phytosanitaires.

 

 

 

 

L’abeille contribue à la reproduction de 80 % des espèces de plantes à fleurs : c’est donc une alliée indispensable dans le maintien de l’équilibre des écosystèmes et de notre agriculture.

 

 

 

 

30 à 4O % des colonies ont été décimées en moins de 10 ans en Europe. Scientifiques et apidologues, et pour cela les causes sont multiples.

 

 

 

 

II – Pourquoi les abeilles disparaissent-elles ?

 

 

 

 

1 ) Les Monocultures

 

 

 

 

Dans certaines régions les abeilles meurent de faim, car les monocultures ne leur fournissent pas assez de nourriture. La nature propose pourtant des milliers de végétaux ronces, fleurs sauvages, pissenlits, orties, bourdaine, sureau, noisetiers, tilleul, châtaigner, acacia, érable, etc. dont certains sont jugés indésirables par les agriculteurs ou jardiniers. Les haies et les jardins disparaissent du paysage, certaines exploitations couvrent des hectares de monoculture, certains jardins particuliers ressemblent à des greens de golf toxiques et gourmands en eau.

 

 

 

 

 

 

 

 

2 ) Les pesticides

 

 

 

 

Nous assistons depuis plusieurs années à une multiplication des substances chimiques et des pesticides dans l’environnement (Cruiser, Poncho, Gaucho, Cheyenne). Malheureusement, des firmes spécialisées ont inventés des produits très proches qui n’entrent pas encore dans les restrictions et en fonction de chaque nouvelles règlementations, ces firmes spécialisées mettront au point un nouveau produit, tout aussi néfaste mais qui sera légal un certains temps, et cela au profit des grandes firmes multimilliardaires. Même si c’est fatal à des millions d’hommes, on s’en fout tant que ça rapporte de l’argent.

 

 

 

 

Dans l’agriculture, lorsque l’abeille butine une fleur traitée, elle meurt avant d’avoir pu retourner à la ruche. L’usage irraisonné des pesticides dans l’agriculture démontre une faible sensibilation à l’écologie dans les collectivités mais aussi chez les particuliers. Ils ont tendance à ne pas respecter les doses des fabricants.

 

 

 

 

3 ) Les ondes

 

 

 

 

Le téléphone portable qui a envahi nos vies est un véritable fléau parce que massivement employé il utilise des ondes électromagnétiques invisibles qui ont des effets sur le vivant. Même si les ondes électromagnétiques de nos téléphones portables sont invisibles, elles ont des effets sur les êtres vivants.

 

 

 

 

 

 

 

 

La planète a-t-elle encore les moyens de fournir les ressources pour ces technologies de plus en plus gourmandes en énergie ?
Différentes associations estiment que la 5 G aura un impact sur « la santé physique et mentale, l’hyperconnexion dans le monde du travail et chez les jeunes, les sols, les paysages et les écosystèmes seront impactés, la facture énergétique sera grandissante, un gaspillage de ressources, des risques du big data sur les libertés, poids des lobbies sur la science et les politiques publiques… ». Le déploiement de la 5G provoquera une augmentation de ces phénomènes avec tout un cortège de pathologies.

 

 

 

 

4 ) Le frelon asiatique

 

 

 

 

Les abeilles sont éliminées par le redoutable frelon asiatique.

 

 

 

 

Le frelon asiatiques est désormais présent dans toute la France. Les techniciens de Myros-Protection contre les nuisibles ont l’occasion de les voir de plus en plus souvent dans le Nord de la France. il était auparavant surtout présent dans les régions chaudes mais c’est désormais dans toute l’Europe que nous pouvons le trouver.
Introduit accidentellement en France dans les années 2000, il envahit et détruit les ruches d’abeilles… sans aucune réaction des responsables politiques pourtant alertés de cette menace grandissante.

 

 

 

 

Le frelon asiatique s’attaque aux ouvrières des ruches, notamment des espèces Apis mellifera et Apis cerana.

 

 

 

 

 

Photo de Michal Knotek sur Pexels.com

 

 

 

 

5 ) Des arbres toxiques

 

 

 

 

Certains arbres sont toxiques. Lors de leur floraison en juillet de très nombreux bourdons et abeilles venant butiner leurs fleurs, sont retrouvés morts sous ces arbres, car des arbres comme les tilleuls argentées sont toxiques pour de nombreux insectes pollinisateurs. Ces plantations esthétiques se font au détriment de variétés autochtones qui sont pourtant sans danger pour les insectes pollinisateurs.

 

 

 

 

De nombreux départements mènent diverses actions pour inciter tous les acteurs à planter des végétaux favorables aux insectes. Le département de l’Aveyron a demandé que le TILIA TOMENTOSA disparaisse des pépinières des collectivités et qu’il ne soit plus implanté dans les parcs et bordure des routes. Les plantes utiles pour l’environnement sont très nombreuses, mais il y a toujours un risque à introduire des variétés exotiques.

 

 

 

 

III- Les conséquences désastreuses de leurs disparitions

 

 

 

 

1 ) Une biodiversité menacée

 

 

 

 

Les abeilles sont véritablement indispensables pour notre écosystème car elles ont un rôle essentiel pour la pollinisation des fleurs et autres végétaux. Un étude estime que 35 % de la production mondiale de nourriture dépend de cette pollinisation et que 80 % de nos végétaux nécessitent aussi la pollinisation pour leur survie.

 

 

 

 

La disparition progressive des abeilles pose donc de graves problèmes de biodiversité des plantes et des fleurs présentes sur notre territoire, mais également des problèmes économiques. C’est comme un cercle vicieux, si nous avons moins de surfaces plantés avec des plantes qui réduisent la diversité de pollinisateurs, nous aurons donc forcément une diminution des espèces végétales.

 

 

 

 

 

 

 

 

2 ) Une hausse des prix de certains aliments

 

 

 

 

De nombreux aliments comme les fruits, les légumes, les épices ou encore le cacao dépendent de la pollinisation. Une diminution de la production de ces denrées entraînerait donc une inflation des prix et certaines carences pour les populations les plus modestes. Forcément, plus c’est rare plus c’est cher.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo de Monstera sur Pexels.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour conclure, on pourrait alors se poser la question suivante : comment sauver les abeilles et la biodiversité des insectes pollinisateurs ?

 

 

 

 

Il est urgent et impératif de développer des moyens alternatifs aux pesticides, revenir à une agriculture en lien avec les territoires, s’éloigner des pratiques de remembrement et de monoculture, qui attirent davantage les subventions et autres financements que les abeilles, etc.

 

 

 

 

Il faut tout simplement arrêter les discours politiques remplis de fausses promesses et enfin respecter les engagement du Grenelle de l’environnement.

 

 

 

 

Plus que jamais, une autre agriculture plus respectueuse de l’environnement et une large sensibilisation sont nécessaires. L’abeille est un maillon indispensable des écosystèmes. La protéger, c’est nous éviter le cauchemar d’un nouvel écocide irréversible.

 

 

 

 

C’est la société de consommation qui a fait que nous en sommes là actuellement. Nos habitudes sont néfastes.

 

 

 

 

Depuis le 29 juillet, la Terre a épuisé toutes ses ressources naturelles de l’année. Les ressources que la planète produit annuellement sont épuisées depuis lundi. … Depuis lundi, la Terre vit à crédit.

 

 

 

 

C’est à nous d’agir pour espérer de ne pas laisser un monde condamné aux futures générations.