Le moustique tigre

Le Moustique tigre (Aedes albopictus) est une espèce exotique envahissante originaire d’Asie du Sud-Est, qui s’est implantée depuis 2004 en France. Le moustique tique aime être en présence de l’Homme, on le retrouve principalement dans le milieu urbain qui est favorable à sa reproduction (petits récipients d’eau : coupelles, arrosoirs, détritus, gouttières…).

Ce moustique pose de réels problèmes sanitaires puisqu’il est vecteur de maladies infectieuses telles que la Dengue, le Zika ou le Chikungunya. Un classement de niveaux de risque a été donc été élaboré par l’Etat afin de prévenir toute dissémination.
Depuis quelques années, on constate une progression importante du Moustique tigre en
France métropolitaine (42 départements en 2018 contre 24 en 2016), notamment en Île-de France.

Comment savoir si c’est bien un moustique tigre

Le moustique tigre s’identifie grâce à ses rayures noires et blanches présentes sur le corps et sur les pattes qui lui donnent un aspect très contrasté. Il est de petite taille, ne dépassant pas 1 cm d’envergure et plutôt lent en vol.

Photo de Pixabay sur Pexels.com

Gironde : le moustique-tigre est ciblé


Il s’agit d’une espèce diurne, c’est-à-dire qu’elle s’active le jour et notamment pour le
Moustique tigre au crépuscule (tôt le matin et en début de soirée). Il est peu probable que vous vous fassiez piquer en pleine nuit.

Attention, toutefois, dans les zones particulièrement infestées et zones humides, il n’est pas rare de trouver des moustiques communs actifs durant la journée. Donc, qui dit moustique en journée ne dit pas non plus forcément Moustique tigre !
C’est aussi une espèce qui se déplace peu, reste près du sol et rentre peu dans les maisons.
Vous avez aussi moins de chance de vous faire piquer si vous habitez au troisième étage.

Comment puis-je participer à sa lutte ?


De manière générale, les moustiques effectuent une partie de leur cycle de vie dans l’eau,
durant la phase larvaire.
Le Moustique tigre apprécie particulièrement les zones pavillonnaires qui représentent
environ 80% de son habitant en milieu urbain en France. Aussi, la participation des habitants dans la lutte anti-vectorielle est indispensable.
Chez soi, la première chose à faire, est donc de supprimer ou d’encadrer avec des grilles au
maximum les réservoirs d’eau stagnante servant de « gîtes larvaires » à ces insectes :
coupelles remplies d’eaux, vieux pneus – qui jouent un grand rôle dans la progression du
Moustique tigre ! –, troncs creusés, bassines ou brouettes dans les jardins, gouttières mal
entretenues, etc. Vous pouvez également poser des moustiquaires aux fenêtres, bien plus
efficace que les produits anti-moustiques.

A l’extérieur, le meilleur moyen de ne pas se faire piquer est de porter des vêtements longs,
amples et clairs pour couvrir au maximum la peau. Pensez aussi à couvrir les enfants, en
particulier les tout-petits, qui ne se rendront pas compte qu’ils sont en train de se faire
piquer ! Vous pouvez également utiliser des répulsifs, mais il s’agit de produits chimiques
agressifs et la prise de conseil auprès d’un pharmacien est indispensable.

C’est au sein des sapeur-pompier volontaires que j’ai découvert une passion pour les Hyménoptère (guêpes et frelons).
C’est par la suite que j’ai décidé d’approfondir mes connaissances notamment au niveau des nouvelles technologies afin de pouvoir répondre le plus efficacement possible auprès des professionnels et des particuliers.
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